New York est le plus grand parc d’attractions architectural, culturel et culinaire du monde et l’entrée est gratuite. Vous pouvez remplir vos journées avec des activités gratuites ou peu coûteuses, y compris des activités évidentes — marcher sur le chemin de fer surélevé bien-aimé devenu parc urbain connu sous le nom de High Line, admirer les vues magnifiques de Manhattan et de la Statue de la Liberté depuis le ferry de Staten Island et, bien sûr, flâner dans Central Park. Mais en voici d’autres que vous ne rencontrerez peut-être pas tout seul.
1 – Duo de musées
De nombreux musées de la ville de New York ont des heures gratuites ou payantes. Mais voici une excellente façon de combiner les deux : Faites la queue tôt le matin pour les heures d’ouverture du Musée d’art moderne le vendredi, de 16 h à 20 h et passez quelques heures à visiter les Pollock, Picasso, Polkes, Mirós, Matisse et Mitchell du MoMA.
Puis, un peu avant 18 h, prenez le train F ou M (2,75 $) jusqu’à la 14e Rue et dirigez-vous vers le Musée Rubin d’art, qui offre une entrée gratuite de 18 h à 22 h le vendredi soir. Le Rubin est consacré à l’art de l’Himalaya, de l’Inde et du Tibet, donc vous ne reconnaîtrez probablement pas les artistes qui s’y trouvent. Mais c’est une chance fascinante d’explorer ces cultures.
2 – Kayak the Hudson.
Vous n’êtes pas venu à New York pour faire du kayak, mais qu’est-ce qu’un voyage sans surprises agréables ? Dirigez-vous vers le hangar à bateaux du centre-ville au quai 26 à TriBeCa et prenez une pagaie sur la rivière Hudson. Il est ouvert les jours fériés et les fins de semaine pendant les mois les plus chauds.
Les kayaks sont adaptés aux débutants, sont fournis avec une orientation et ne vous coûteront rien de plus que votre signature sur une renonciation. Étonnamment, le kayak libre est vraiment devenu une « chose ». Il y a une demi-douzaine d’autres endroits qui l’offrent aussi, bien que les heures soient plus limitées.
3 – Manger bon marché.
D’abord, les pizzerias à 99 cents la tranche sont partout à New York, mais ce qu’elles vendent n’est guère une tranche new-yorkaise. La plupart des pizzas congelées ont meilleur goût, même lorsqu’elles sont encore congelées.
Et puis il y a les bagels qui se gâtent : N’achetez jamais un bagel dans un endroit où il n’est pas fabriqué sur place. Et voici une règle qui fonctionne 99 % du temps : N’achetez les bagels que dans les magasins dont le nom porte le mot « bagel ».
Les restaurants assis à Manhattan sont chers, c’est indéniable. Mais à 20 minutes de route du centre-ville, c’est l’antidote : un éventail varié et délicieux de restaurants tenus par des immigrants à Jackson Heights, dans le Queens.
Descendez le métro à la station Roosevelt Avenue-Jackson Heights et marchez jusqu’à la 73e Rue et redescendez la 74e pour les Indiens, les Pakistanais et les Bangladais ; remontez Roosevelt et la 37e Avenue pour les Mexicains, les Colombiens et les Brésiliens ; et tout autour pour les Thaïs, Népalais et Tibétains.
Vous pouvez facilement manger pour moins de 10 $ et il est difficile de dépenser plus de 15 $. Parmi les meilleurs choix : Lali Guras pour les Népalais, Ayada pour les Thaïlandais, Pio Pio pour les Péruviens, le comptoir à l’arrière de la bodega au 80e et Roosevelt pour les tacos de poisson, et Aroma Brazil pour les salades et viandes au poids.
4 – Des enregistrements d’émissions de télé.
Il existe de douzaines de projections de films à New York: The Tonight Show avec Jimmy Fallon, The Late Show Late Show Late avec Stephen Colbert, The Daily Show avec Trevor Noah, The Today Show, Good Morning America, The View, Wendy Williams, Live avec Kelly et Ryan… tout ce que vous voulez. Et ils sont tous gratuits.
Bien que l’expérience ne soit jamais tout à fait ce à quoi vous vous attendez — c’est un peu rigolo d’obtenir des billets, il y a beaucoup d’attente, et vous pourriez trouver votre vue bloquée par une caméra —, je pense que cela en vaut vraiment la peine. De plus, de nombreux spectacles font en sorte que le public s’amuse bien avant le spectacle — après tout, ils ne peuvent pas vous laisser grincheux quand c’est l’heure du spectacle.
5 – Faites-vous sermonner
Il y a un nombre étonnant de séminaires, de conférences et d’exposés sur les sujets les plus variés offerts dans les universités, les librairies, les bibliothèques et les musées à travers la ville. Nombreux d’entre eux sont gratuits et ouverts au public, ce qui permet aux visiteurs de jeter un coup d’œil à la sous-culture de la ville de New York.
Filtrez les événements gratuits et les dates où vous êtes en ville. Un lundi récent, il y a eu des événements couvrant tout, de l’histoire du droit de l’immigration, l’héritage de la résistance civile contre les nazis, l’artiste radical Roy DeCarava aux méthodes d’interprétation afro-américaines, en passant par une conférence de l’acteur panaméen et superstar de salsa Rubén Blades et du chroniqueur Dan Barry, du New York Times.
6 – Flipper d’occasion
Vous aurez un accès illimité aux flippers des années 70 et à tous les jeux d’arcade classiques comme « Pong » et « Breakout ». C’est parfait pour montrer aux petits-enfants comment faire. Ne manquez pas « Gorgar », le flipper de la fin des années 70 qui a été le premier à parler.
7 – Visite libre
Libre n’est pas toujours libre, mais vous n’avez pas besoin que je vous le dise. De nombreux « Free City Tours » à travers le monde ces jours-ci vous coûteront soit un pourboire appréciable pour les guides, soit un voyage de culpabilité appréciable pour vous. Mais avec Big Apple Greeter, il n’y a pas de pourboire autorisé — et pas de prise.
Le service est offert par des New-Yorkais suffisamment passionnés de New York pour qu’ils aient hâte de le partager gratuitement avec les visiteurs. Eh bien, il y a un petit problème, c’est qu’il faut en faire la demande un mois à l’avance environ. Vous indiquez les dates auxquelles vous êtes disponible et les quartiers que vous aimeriez voir. C’est une excellente occasion de sortir du centre-ville ou de voir le centre-ville d’une façon différente — à travers les yeux d’un New-Yorkais.